Un homme en train de prendre une photo. Réservez un photographe

Focus sur Eric Capalavino

Un homme en train de prendre une photo. Réservez un photographe

Eric Capalavino est un photographe passionné qui a su capturer l’essence de l’instant avec une sensibilité rare. Spécialisée dans les portraits émotionnels, elle crée des images où chaque expression raconte une histoire unique. Ce mois-ci, nous plongeons dans son univers visuel fascinant et découvrons comment elle parvient à figer les émotions dans le temps.

De ses premiers pas avec un appareil photo à la création de son propre studio, suivez son parcours inspirant à travers cette interview exclusive.

Derrière l’objectif

Le déclic — Comment tout a commencé ?

« Mon tout premier appareil photo était un vieux reflex argentique que mon grand-père m’avait légué. J’avais 14 ans. Ce qui n’était au départ qu’un simple jeu est vite devenu un besoin viscéral de capturer ce que je ne parvenais pas à exprimer avec des mots. J’ai commencé par photographier ma sœur dans des scènes mises en scène dans notre jardin — des robes anciennes, des jeux de lumière, beaucoup d’improvisation. C’est là que j’ai compris que je pouvais raconter des histoires silencieuses avec un simple déclenchement. »

Comment définiriez-vous votre style et votre univers photographique ?

« J’ai une attirance profonde pour le portrait intimiste, celui qui capte le moment de vulnérabilité ou de force intérieure. J’aime travailler en lumière naturelle, souvent en fin de journée, quand le soleil adoucit les contours et que les visages se racontent différemment. Mon univers est cinématographique, parfois mélancolique, toujours centré sur l’humain, le vrai, sans artifices. Je m’inspire du travail de photographes comme Nan Goldin ou Paolo Roversi, pour leur capacité à sublimer l’ordinaire. »

Une signature photographique affirmée

Quel est votre style, votre empreinte ?

« Mon style pourrait se définir comme une forme de poésie visuelle. J’aime composer mes images comme on écrit un poème : avec des silences, des ruptures, des élans. Je travaille beaucoup autour du flou, du mouvement suspendu, de la texture de la peau, de l’ombre qui raconte autant que la lumière. Mes portraits ont souvent un air de confession silencieuse, une intimité partagée entre la personne photographiée et moi, dans le respect total de ce qu’elle dégage naturellement. Ce que je recherche, ce n’est pas la perfection technique, mais la sincérité d’un regard. »

Quelles sont vos sources d’inspiration majeures ?

« L’inspiration me vient de partout, mais surtout de l’ailleurs et de l’intérieur. Les livres de Marguerite Duras ou d’Annie Ernaux me nourrissent autant que les vieux albums de famille ou les films de Wim Wenders. J’observe beaucoup les gens dans les cafés, dans le métro, dans la rue — j’essaie de deviner leurs histoires. J’ai aussi une passion pour la peinture flamande, pour cette manière d’éclairer les visages et d’insuffler du sacré dans le banal. Et bien sûr, la musique joue un rôle énorme : je shoote souvent en écoutant des morceaux instrumentaux ou du jazz. Cela m’aide à créer une atmosphère propice à la confidence. »

Sur le terrain, des expériences fortes

Avez-vous une séance photo marquante à raconter ?

Il y a une séance qui reste profondément gravée en moi. C’était un portrait intergénérationnel : une grand-mère, sa fille, et sa petite-fille. Trois femmes, trois générations, un même regard. La lumière était douce ce jour-là, presque complice. Elles riaient, se chamaillaient, se racontaient en silence. J’ai capturé un moment suspendu, sans mise en scène, juste la vérité d’un lien invisible.

À la fin de la séance, la grand-mère m’a pris la main et m’a dit : ‘Merci de nous avoir réunies autrement.’ C’est dans ces instants que je ressens toute la puissance de ce métier. Il ne s’agit pas seulement de faire des photos, mais de faire naître des souvenirs qui n’existaient pas encore

Comment abordez-vous la relation avec vos sujets ou clients ?

« Avant de sortir l’appareil, je prends toujours le temps de parler, d’écouter, de créer un lien. Pour moi, une bonne photo commence bien avant le clic. Je pose des questions simples, j’observe comment la personne se tient, respire, ce qu’elle ne dit pas. J’essaie de mettre en place une atmosphère détendue, bienveillante, presque complice. Mon but est qu’elle oublie l’objectif, qu’elle se reconnecte à elle-même. C’est dans ce moment de relâchement que je capte la vérité de l’instant. Mon rôle, c’est de révéler, pas de figer. »

Services & Ancrage

Quels types de prestations proposez-vous aujourd’hui ?

« Aujourd’hui, je propose principalement des portraits intimistes, des séances lifestyle en lumière naturelle, et des reportages photo pour artistes, auteurs ou créateurs qui souhaitent des visuels forts pour leur communication. J’accompagne également les particuliers dans des moments clés de leur vie : grossesse, portraits mère-fille, reconversions, etc. J’ai aussi développé une offre pour les entreprises sensibles à l’image humaine, notamment dans les secteurs culturels, sociaux ou artisanaux. Ce qui m’importe, ce n’est pas seulement ce que je photographie, mais la valeur émotionnelle que l’image aura pour la personne. »

Sur quel secteur géographique intervenez-vous principalement ?

« Je suis basée à Lyon, mais je me déplace régulièrement dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes. J’ai aussi des clients à Paris, Marseille et même en Suisse. Mon approche nomade me permet de travailler dans des lieux très variés, parfois en pleine nature, parfois en intérieur minimaliste. J’adore m’adapter aux environnements, car chaque lieu influence la lumière, l’énergie, et donc l’image finale. Il m’arrive aussi d’accepter des projets à l’étranger, surtout lorsqu’il s’agit de reportages de vie ou de portraits en immersion. »

Regard d’expert & vision d’avenir

Quel conseil donneriez-vous à un photographe qui débute ?

« Aujourd’hui, je propose principalement des portraits intimistes, des séances lifestyle en lumière naturelle, et des reportages photo pour artistes, auteurs ou créateurs qui souhaitent des visuels forts pour leur communication. J’accompagne également les particuliers dans des moments clés de leur vie : grossesse, portraits mère-fille, reconversions, etc. J’ai aussi développé une offre pour les entreprises sensibles à l’image humaine, notamment dans les secteurs culturels, sociaux ou artisanaux. Ce qui m’importe, ce n’est pas seulement ce que je photographie, mais la valeur émotionnelle que l’image aura pour la personne. »

Comment voyez-vous évoluer votre métier dans les années à venir ?

« Je suis basée à Lyon, mais je me déplace régulièrement dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes. J’ai aussi des clients à Paris, Marseille et même en Suisse. Mon approche nomade me permet de travailler dans des lieux très variés, parfois en pleine nature, parfois en intérieur minimaliste. J’adore m’adapter aux environnements, car chaque lieu influence la lumière, l’énergie, et donc l’image finale. Il m’arrive aussi d’accepter des projets à l’étranger, surtout lorsqu’il s’agit de reportages de vie ou de portraits en immersion. »

Comment voyez-vous évoluer votre métier dans les années à venir ?

« Si je devais transmettre une seule chose, ce serait celle-ci : la beauté ne se trouve pas dans la perfection, mais dans la sincérité. Trop souvent, on croit qu’il faut être prêt, maquillé, préparé pour être photographié. Moi, je crois qu’il suffit d’être vrai.

Une anecdote me revient : un jour, une adolescente m’a dit après une séance : « C’est la première fois que je me trouve jolie sans filtre. » Ce genre de phrase donne un sens profond à mon métier.

Mon engagement, c’est de faire de la photographie un espace de confiance, d’expression et de transmission. Parce qu’au fond, une photo réussie, c’est une rencontre réussie. »

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